À partir des déplacements domicile-travail, l’INSEE a identifié six zones d’échanges préférentiels :
- La plus importante est centrée sur Lyon. Cette zone d’échanges préférentiels comprend plus de 3 millions d’habitants et regroupe, outre les aires urbaines de Vienne et de Saint-Étienne, celles de Bourg-en-Bresse et de Mâcon. Elle attire également des territoires plus petits, comme Tarare et Montbrison. Elle s’étend en fait jusqu’à l’aire urbaine du Puy-en-Velay.
- La seconde zone relie les aires urbaines de Grenoble et de Chambéry. Albertville est reliée à cette dernière. L’environnement montagneux y génère des flux moins intenses.
- Une troisième zone d’échanges prenne la métropole de Genève comme centre. Il s’agit d’une zone d’influence qui englobe les aires urbaines de Genève-Annemasse, d’Annecy, de Bellegarde-sur-Valserine et de Cluses. Cette zone d’échanges frontalière attire aussi Thonon-les-Bains et Sallanches. Elle s’étend par ailleurs au reste du département de Haute-Savoie.
- Situé dans la moyenne vallée du Rhône, le territoire de Valence associe Romans-sur-Isère et Tournon-sur-Rhône. Elle draine également de petites aires du couloir rhodanien (Saint-Vallier par exemple), ainsi que d’autres situées sur les versants (Annonay, Aubenas, Privas ou encore Crest). Cette zone, placée entre Lyon et Avignon, est influencée par l’attraction d’Avignon.
- Au nord-ouest de la région, la zone de Roanne reste un peu à l’écart des courants d’échanges. Cette aire comprend des populations réparties dans les départements de la Loire, du Rhône et de la Saône-et-Loire
- Enfin, la sixième aire forme un microsystème urbain qui s’articule autour du couple Oyonnax-Saint-Claude.
Référence
Insee, Lyon, au cœur du système métropolitain rhônalpin, Insee Rhône-Alpes