Enseignement supérieur : diversification des étudiants, des établissements et des parcours de formation

Sous l’effet d’une augmentation des aspirations scolaires des étudiants et de leur famille et des politiques éducatives, une proportion croissante des membres d’une classe d’âge se rend dans l’enseignement tertiaire. On parle de massification du supérieur ou de démocratisation quantitative de l’enseignement postsecondaire.

Cette massification a conduit, sur le plan qualitatif, à une recomposition des publics et des collectifs d’étudiants qui se traduit par la présence plus grande d’étudiants provenant de catégories sociales précédemment exclues ou qui avaient un accès limité. Egalement, cette recomposition se manifeste sous la forme d’une large variété de parcours pour les étudiants qui s’éloignent du model traditionnel.

En plus de la diversification des étudiants, l’expansion de l’enseignement tertiaire a été accompagnée d’une complexification institutionnelle. L’université n’est plus l’institution reine (avec des variantes selon les systèmes nationaux) de l’enseignement postsecondaire. Les politiques éducatives ont conduit au renforcement ou à la création de nouvelles institutions comme les collèges communautaires (Canada et États-Unis), les collèges d’enseignement général et professionnel (au Québec), les collèges universitaires (Californie, Colombie-Britannique), les Hautes Écoles professionnelles (Suisse) ou les Instituts universitaires de technologie (France).

Au sein même des différents établissements, de nouveaux programmes ou de nouveaux champs d’études ont été créés. Interdisciplinaires, orientés sur un thème de recherche ou une sphère d’activité, ils visent souvent des objectifs professionnels très marqués. Une diversification des cursus qui a amené, dans certains pays, a de nouvelles articulations entre la formation professionnelle et technique et l’enseignement universitaire. Ce décloisonnement a fait basculé les universités vers des diplômes professionnalisant et aux autres établissements vers une offre des diplômes universitaires.

Pour Maroy et Van Campenhoudt (2010), l’enseignement postsecondaire, spécialement non universitaire, a connu une importante croissance, en recrutant proportionnellement plus parmi les nouveaux étudiants. Il n’y a pas eu élargissement de l’accès à l’université en fonction du capital scolaire des parents. Ils notent même une légère dégradation des chances d’entrée à l’université. En ce sens, la croissance des études a pris la forme d’une démocratisation ségrégative, même si, sauf quelques exceptions, il n’y a pas sélection à l’entrée des études universitaires.

La source des inégalités se trouve plutôt du côté des individus et des familles. Une part tient aux différences de parcours antérieurs au cours du secondaire mais, en même temps, à parcours scolaires antérieurs égaux et à origine sociale constante, des différences d’accès aux études postsecondaires tiennent aux aspirations (Doray et Murdoch, 2010). Ainsi, l’autosélection est un des processus de modulation de l’accès aux études postsecondaires qui conduit les jeunes Belges francophones vers l’enseignement non universitaire. Erlich et Verley (2010 ; 71) constatent que le poids de l’enseignement universitaire dans le postsecondaire français a diminué de manière significative en trente ans.

Une analyse du développement de l’enseignement supérieur et du déplacement des choix d’orientation des jeunes sur une période de dix ans éclaire cette situation. Cette baisse s’explique en grande partie par la hiérarchisation des filières, une professionnalisation des études et une forte sélectivité exercée sur les choix d’orientation. Si les changements apportés au baccalauréat avec la création des baccalauréats technologiques et la rénovation des baccalauréats professionnels ont ouvert l’accès de l’enseignement postsecondaire, les nouveaux bacheliers ont plutôt poursuivi dans l’enseignement technique (Doray et Murdoch, 2010). Ainsi, la démocratisation a-t-elle été ségrégative, comme dans d’autres pays, notamment en Belgique.

La diversification de l’accès s’est aussi produite à un moment de recomposition des filières de l’enseignement supérieur sous l’impulsion du processus de Bologne, mais aussi par le déploiement de stratégies des universités pour faire face à la diminution de leurs effectifs. Elles ont multiplié les filières professionnalisantes, en croissance d’effectifs, alors que les filières traditionnelles dites généralistes connaissent une désaffection étudiante.

En somme, l’espace postsecondaire est segmenté et hiérarchisé par le tri social des étudiants entre un secteur ouvert (non sélectif) et un secteur fermé ou sélectif. La nature des niveaux d’exigence intellectuelle, des modes de travail, de l’emploi du temps d’études et l’engagement des jeunes dans leurs études contribuent à la segmentation. La valeur des diplômes obtenus est très différenciée sur le marché du travail.

 

Pour en savoir plus :

« Nouveaux étudiants, nouveaux parcours ? », Education et sociétés, 2010, nº 26, http://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2010-2.htm

© Images : Microsoft

Publicado en Formation | Comentarios desactivados en Enseignement supérieur : diversification des étudiants, des établissements et des parcours de formation

Alerte : la situation des banques espagnoles est encore plus grave qu’il n’y paraît pour la zone euro

L’Espagne a connu une période de forte croissance économique presque exclusivement fondée sur le secteur de la construction. L’éclatement de la bulle immobilière a, certes, mis un terme à l’expansion, mais a également signifié bon nombre de problèmes autres qu’une simple récession. De graves problèmes. Le surendettement des ménages, des entreprises et des banques. En effet, pour financer le boom de la construction, les banques espagnoles se sont endettées à l’extérieur. Le surendettement des familles et des promoteurs a généré un vaste portefeuille de biens immobiliers invendus. Ces invendus sont entre les mains des banques et portés à leur bilan. Cette situation a entraîné la crise d’une partie du système financier espagnol, une crise que l’aide européenne a tenté d’assainir avec le Protocole d’accord entre le Royaume d’Espagne et l’Eurogroupe. Selon le Financial Times, Bankia, qui va publier ses résultats annuels fin février, devrait afficher une perte record de 19 milliards d’euros. Ses difficultés financières, avaient poussé l’Etat espagnol à demander une aide européenne pour ses banques.

Quelles mesures le gouvernement espagnol a-t-il prises en vue de résoudre le problème des invendus portés aux bilans des banques ? Il a décidé de créer une mauvaise banque (bad bank) qui se charge des actifs toxiques et d’assainir ainsi le reste du système financier. C’est un peu comme si l’on retirait d’un panier de pommes celles qui sont pourries avec l’espoir que les pommes restantes ne se gâteront pas. Les pommes pourries des banques, ce sont les actifs toxiques, qui ont été transférés à la Sareb, Société de Gestion des Actifs Provenant de la Restructuration Bancaire (Sociedad de Gestión de Activos Procedentes de la Reestructuración Bancaria, S. A.). Cette mauvaise banque est constituée à 45 % de capital public et à 55 % de capital privé. Ce dernier émane essentiellement des banques, des compagnies d’assurance et de certaines entreprises. Le gros des actifs de la Sareb, environ 40 milliards d’euros, provient des banques dans lesquelles l’Etat espagnol est intervenu : Bankia, Catalunya Bank, Novagalicia et Banco de Valencia.

En savoir plus

Publicado en España | Etiquetado | Comentarios desactivados en Alerte : la situation des banques espagnoles est encore plus grave qu’il n’y paraît pour la zone euro

Dimensión económica del español: innovando en el mundo de los negocios

Matilde Alonso Pérez y Elíes Furió Blasco (coordinadores),

INNOVANDO EN EL MUNDO DE LOS NEGOCIOS. LA DIMENSIÓN ECONÓMICA DEL ESPAÑOL

Septem Ediciones

 

Sinopsis

De un modo similar, el español, la lengua española, reviste las características propias de un recurso cuya valorización económica depende de cómo se articulen en torno a él un conjunto de variables tecnológicas, sociales y económicas. Por ello, desde hace algún tiempo se viene hablando del español como recurso económico o de la dimensión económica del español. La naturaleza de la lengua, en general, y del español, en particular, como recurso económico manifiesta unas especificidades que pueden otorgarle un papel importante en los procesos económicos. El primero y más conocido, es la contribución económica por medio de lo que se viene denominando la industria de la lengua. Dentro de ésta, dos componentes importantes son la industria editorial y las actividades de formación y enseñanza del español o a través del español. El segundo papel, menos conocido e igualmente importante, es el de ser una lengua de comunicación en el mundo de los negocios a nivel internacional. Se trata de un papel que puede ser clave en los procesos de Internacionalización de las empresas. Y, la internacionalización en el estado actual de los negocios y del mundo, adquiere cada vez más la naturaleza de imprescindible para muchas organizaciones empresariales o no. La entrada en nuevos países es siempre una fuente de oportunidades y de incertidumbres, al tiempo que obliga a las organizaciones a desarrollar sus capacidades y recursos.

(EBOOK) INNOVANDO EN EL MUNDO DE LOS NEGOCIOS

Publicado en Publicaciones | Comentarios desactivados en Dimensión económica del español: innovando en el mundo de los negocios

Timothy Geithner y el fin de la política macroeconómica

Elies Furió

Artículo publicado en Suite101.net el 05/06/2011

A tenor de la situación fiscal y monetaria de EEUU, parece desprenderse que las posibilidades de una política macroeconómica expansiva son mínimas.

Recientemente, Timothy Geithner, el secretario de Estado del Tesoro de Obama, reconoció que durante el primer semestre de 2011 la economía de Estados Unidos tuvo un crecimiento cercano al 2%. Una tasa inferior a la que habían pronosticado los analistas.

Las dificultades de la política fiscal

El 24 de junio, en el Dartmouth College de Hanover, New Hampshire, Timothy Geithner también reconoció las dificultades que tendrán los Estados Unidos para utilizar la política fiscal como instrumento para relanzar la económica del país. El alto nivel del déficit y de la deuda públicos dificulta las posibilidades de llevar a cabo una política fiscal expansiva. Para el Secretario del Tesoro, el margen de maniobra para tal política fiscal depende del peso global de la deuda pública.

Unas declaraciones que tienen como telón de fondo las disputas entre los congresista a favor o en contra de reducir el déficit público. Un enfrentamiento cuyos contrincantes no se dividen en términos de pertenencia partidista. En el bando de quienes abogan por una significativa reducción del déficit se encuentran tanto republicanos como demócratas.

Durante su conferencia en la Universidad de Dartmouth, el Secretario del Tesoro estadounidense afirmó que “el objetivo fundamental es adaptar el nivel de vida del país a sus verdaderas posibilidades económicas”. Lo cual significa, en sus propias palabras, reducir el déficit público del actual nivel del 10% del PIB hasta un 3%, un nivel éste de referencia que debería mantenerse a medio plazo. Con lo cual es difícil esperar que el presupuesto federal contribuya a la expansión económica.

El déficit y el carácter de la política macroeconómica

En macroeconomía, el déficit público suele ser un cómodo indicador del papel de la política fiscal como mecanismo de estabilización. Un aumento del gasto público o una reducción de impuestos contribuyen a elevar el PIB, mientras una reducción del primero y un aumento de los segundos conducen a un menor crecimiento económico.

Generalmente, las políticas de estabilización que llevan a cabo los Estados son una combinación de políticas fiscales y de políticas monetarias. A tenor de las declaración del responsable del Tesoro, las autoridades federales estadounidenses estarían reconociendo que el margen de maniobra de la política presupuestaria es estrecho o que, incluso, puede darse la circunstancia que el presupuesto merme el crecimiento de su economía.

Este reconocimiento debería preocupar a los estadounidenses y de paso a los ciudadanos de otros países, dado el carácter de los Estados Unidos de primera economía mundial. Aunque también habrá quien se sienta reconfortado con el pensamiento de que todavía queda la política monetaria para tratar de llevar a cabo una gestión del ciclo económico.

Los límites de la política monetaria

Pero la política monetaria no es infalible. Si es razonable pensar que la política fiscal tiene límites, por ejemplo, existe un techo a la recaudación de impuestos; también es lógico pensar lo mismo de la política monetaria. Pero esta vez en términos de suelo. Simple y llanamente la Reserva Federal no puede fijar un tipo de interés nominal por debajo de cero.

La actual estrategia de la Reserva Federal es mantener de modo prolongado los tipos de interés dentro de un rango entre el 0% y 0,25%. En consecuencia, el margen de maniobra para operar reducciones en los tipos de interés nominales es muy limitado, cuando no inexistente.

También en cierto que alguien puede decir que quedan, no obstante, los tipos de interés reales.

Tipos de interés e inflación

Los tipos de interés reales resultan de la diferencia entre los tipos nominales y la inflación. En este caso, cabría la posibilidad de que el aumento de los precios redujese el coste del dinero y, con ello, favoreciese una recuperación de la demanda de consumo e inversión.

Sin embargo, existen varios inconvenientes que llevan a pensar que es difícil que esa posibilidad se materialice, al menos con la magnitud que sería necesaria para favorecer la recuperación.

En primer lugar, la economía estadounidense es una economía endeudada y las consecuencias de una caída en el tipo de interés real sobre el crecimiento económico están condicionadas por el grado de endeudamiento. Es cierto que tendría un efecto favorable sobre el mismo.

En segundo lugar, el desempleo estadounidense no acaba de reducirse significativamente. El nivel de paro del 9,1%, tampoco contribuye a animar las expectativas a favor de un mayor consumo y una demanda de crédito.

Cabe pues la posibilidad de vivir una especie de trampa de la liquidez. Una situación en la que la caída de los tipos de interés no se traslade a una mayor demanda de consumo y de inversión.

En definitiva, parece ser que las preocupaciones macroeconómicas no están únicamente en esta parte del Atlántico. Eso sí de cumplirse estos pronósticos, el Tesoro de Estados Unidos se vería beneficiado por una caída de la carga real de la deuda gracias a la disminución del tipo de interés real.

Publicado en Macroeconomía | Comentarios desactivados en Timothy Geithner y el fin de la política macroeconómica

Comportamiento animal y tipos de aprendizaje

L. Coge & E. Furio

Un número elevado de comportamiento requiere un aprendizaje, un proceso en el cual las repuestas del organismo se modifican como resultado de la experiencia. En algunos casos, como el de los insectos de vida breve para aprender, los animales tienen un comportamiento estereotipado. En cambio, en organismos con un cerebro más complejo y lapso de vida más prolongado, como los primates, una gran proporción del repertorio de comportamiento depende fundamentalmente de la experiencia previa del individuo. No obstante, existen excepciones, en particular, el caso de los insectos sociales como las abejas, que son capaces de aprender y retener información en la memoria por grandes períodos.

En general podemos diferenciar los siguientes tipos de aprendizaje (Curtis & Barnes, 2007):

  • Aprendizaje por habituación
  • Aprendizaje por asociación
  • Aprendizaje por impronta
  • Aprendizaje social

Aprendizaje por habituación

La habituación es una de las formas más simples de aprendizaje. Gracias a ella, un animal aprender a ignorar un estímulo repetido. Por ejemplo, una paloma recién llegada a un plaza se asustará las primeras veces que un automóvil frene bruscamente cerca de ella, pero con el tiempo, aprenderá a ignorar los ruidos. En la habituación, un organismo reduce o suprime la respuesta a un estímulo persistente. No se trata de fatiga muscular, sino del resultado de un proceso de aprendizaje.

La habituación también es diferente de la adaptación social en la que la repuesta disminuye sólo en forma temporal frente al estímulo. Por ejemplo, los receptores gustativos de una mosca se adaptan a la presencia de moléculas de azúcar y suprimen su actividad aunque estén sumergidos en una solución azucarada que los estimula permanentemente.

La habituación tiene un significado adaptativo importante. Ciertas respuestas que, en un principio son útiles, dejan de serlo y comienzan a representar un consumo superfluo de tiempo y energía.

Aprendizaje por asociación

La asociación consiste en que un estímulo llega a conectarse, por medio de la experiencia, con otro estímulo en principio no relacionado. Por ejemplo, los peces se aproximan a la esquina del acuario cuando se acerca la persona que suela arrojar comida en ese sitio y los perros se excitan al ver su correa porque la asociación con el paseo. Se trata de un tipo de aprendizaje más complejo que la habituación.

Existen diferentes tipos de condicionamiento:

  • Condicionamiento clásico
  • Condicionamiento operante

Condicionamiento clásico

Los primeros estudios sobre aprendizaje asociativo los realizó el fisiólogo ruso Iván P. Pavlov en la década de 1920. En sus experimentos de condicionamiento clásico, Pavlov ofrecía cada día a un perro hambriento un trozo de carne. Previamente hacía sonar unas campanas que anunciaban el momento de la comida. El perro pronto asoció ambos estímulos, el alimento y el sonido que lo anunciaba, y comenzó a responder salivando ante el sonido de la campana, aun en ausencia de carne.

Pavlov acuño los términos de estímulo incondicionado –la carne que produce la salivación- y estímulo incondicionado –el sonido de la campana que normalmente no produce salivación, sólo lo hace una vez que el animal lo asocia con el alimento-.Cuando un animal aprende a relacionar ambos estímulos, presentados en forma repetida y en el mismo orden, produce una respuesta, que se denomina respuesta condicionada, frente al estímulo condicionado.

Condicionamiento operante

El condicionamiento operante, también llamado “aprendizaje por ensayo y error”, tiene lugar cuando un animal asocia una actividad particular con un castigo o un premio. Por ejemplo, una rata colocada en un recinto, después de explorarlo, eventualmente encuentra y presiona, por azar, una palanca, lo cual provoca la liberación de una pelotita de alimento. Luego de consumirla, la rata continúa la exploración más rápido y presiona de nuevo la palanca. La rata aprende a asociar un comportamiento particular con la recepción de comida.

Es posible diferenciar distintos tipos de condicionamiento operante. En particular,

  1. Reforzamiento: consisten en el aumento de la frecuencia de una conducta, resultante de la adición o retiro de algo como consecuencia de esa conducta. El reforzamiento puede actuar positiva o negativamente
    1. Por ejemplo, si cuando tu perro se sienta y le das comida. Tu perro se sienta cada vez con más frecuencia porque la comida ha funcionado como reforzador. Esto se conoce como reforzamiento positivo porque la adición de algo (comida) aumenta la frecuencia de la conducta (sentarse).
    2. Si, en cambio, el perro tiene miedo de la gente y cuando una persona se le acerca y él ladra agresivamente; y, cuando la persona se aleja, y el perro deja de sentir miedo. Entonces, aprende que ladrando agresivamente puede hacer que la gente que teme se aleje. Esto se conoce como reforzamiento negativo porque el retiro de algo (la gente) aumenta la frecuencia de la conducta (ladrar agresivamente).
  2. Castigo: es la disminución de la frecuencia de una conducta, resultante de la adición o retiro de algo como consecuencia de esa conducta. Aquí también el castigo puede ser positivo o negativo.
    1. Si nuestro perro se acerca a un extraño al que no le gustan los perros, y esta persona le da una patada, entonces, el animal aprende a evitar a las personas. Esto se conoce como castigo positivo porque la adición de algo (la patada) disminuye la frecuencia de la conducta (acercarse a las personas). Este tipo de castigo no es recomendable en el adiestramiento porque tiene consecuencias adversas que implican daño físico y/o emocional del sujeto.
    2. Un caso diferente ocurre si nuestro perro está jugando con nosotros al tira y afloja. Una persona tira del extremo de un trapo, mientras el animal tira del otro extremo. En su entusiasmo por morder el trapo, el perro muerde la mano por lo que se termina el juego y nos alejamos del animal. Entonces el perro aprende a no morderte cuando juegan. Esto se conoce como castigo negativo, porque el retiro o de algo (el juego) disminuye la frecuencia de la conducta (morder tu mano).
  3. Extinción. Es la disminución de la frecuencia de una conducta aprendida, que ocurre cuando dicha conducta no tiene consecuencias. Es decir que dejan de existir las consecuencias que antes reforzaban la conducta.
  4. Discriminación y control por el estímulo. Es el aumento de la frecuencia de una conducta en presencia de un estímulo, pero no en presencia de otros.

Aprendizaje por impronta

K. Lorenz hizo aportaciones importantes en el estudio del desarrollo de las relaciones sociales, especialmente en el fenómeno de impronta o troquelado. La “impronta” es una variedad de aprendizaje a la vez rápido e irreversible, que tiene lugar en ciertos períodos críticos del desarrollo temprano de algunos organismos. Se trata de un aprendizaje de tipo asociativo, pues está íntimamente relacionado con el reconocimiento de los miembros de la propia especie con respecto a los miembros de otras especies y es de importancia vital para el éxito reproductivo final de muchos animales.

Lorenz se centró en el estudio de pautas de conducta animal a lo largo de los procesos filogenéticos, para averiguar cuáles son constantes y cuáles han sufrido una modificación adaptativa. Según Lorenz, existen cuatro grandes instintos en todo animal (incluido el hombre): de nutrición, de reproducción, de fuga y de agresión. Cada uno de estos instintos está integrado por una pluralidad de pulsiones instintivas y se relacionan entre sí en la articulación de la conducta. La situación actual es que cada uno de esos instintos se encuentra en las diversas especies animales y en el hombre viene determinado por la adaptación filogenética.

Aprendizaje social

Se habla de aprendizaje social en aquellos casos en que la presencia de un animal puede influir en forma significativa el conocimiento adquirido por otro animal. Los animales que viven en grupos pueden beneficiarse copiando y reproduciendo comportamientos que otros miembros del grupo adquirieron a través de un proceso de ensayo y error (por ejemplo, aprendizaje de ingesta de alimentos apetitosos sin necesidad de probarlos o de evitación de depredadores sin necesidad de interactuar con ellos).

Una forma más compleja de aprendizaje social es la imitación o aprendizaje imitativo. Éste ocurre cuando un comportamiento novedoso es adquirido por un individuo luego de observar a otro realizar ese comportamiento.

Referencias

Curtis, J. & Barnes, N.S. (2007): Invitación a la Biología, Editorial Médica Panamericana

Publicado en Aprendizaje | Etiquetado | Comentarios desactivados en Comportamiento animal y tipos de aprendizaje

Ataque de pánico financiero

L. Coge, E. Furió

Estos días de mayo de 2012, los titulares de diferentes medios de comunicación recogen la noticia de que los ciudadanos griegos están retirando el dinero que tienen depositado en las entidades bancarias para tenerlo guardado en sus casas. ¿Son éstas unas situaciones de pánico? ¿Guardan relación con los ataques de pánico y de ansiedad de que hablan los psicólogos? Para relacionar ambos temas primero tenemos que describir cada uno de ellos. En esta entrada nos ocuparemos de los pánicos financieros y bancarios.

Volviendo al pánico financiero, en el caso de Grecia, la razón más probable de este comportamiento es que los depositarios anticipen una salida de Grecia de la zona euro y la sustitución, en su país, del euro por una nueva moneda nacional un nuevo dracma.

Si esto tuviese lugar, los ciudadanos griegos anticipan también toda una serie de depreciaciones consecutivas del dracma frente al euro, con la consiguiente y continua pérdida de poder adquisitivo de la moneda griega y el empobrecimiento todavía mayor del país. Para evitar ser pobre o paliar el nivel de pobreza, conviene tener una moneda fuerte, en este caso el euro, y desprenderse de la moneda débil, el dracma. Y, esto es lo que persiguen los griegos que retiran sus euros de los bancos.

Estas circunstancias suelen visualizarse por las largas colas de los depositarios ante las puertas de los bancos con el propósito de retirar su dinero. Estas circunstancias también tienen lugar cuando lo que está en juego no es el sistema monetario nacional sino una o varias entidades bancarias. En este caso, los clientes de una o varias entidades bancarias quieren retirar sus depósitos de los bancos en crisis para colocarlos en otros más fiables.

El 14 de septiembre de 2007, el banco escoses Northern Rock solicitó al Banco de Inglaterra un apoyo financiero para hacer frente a los de problemas derivados de la crisis de las hipotecas subprime de los Estados Unidos. El 22 de febrero de 2008, el banco fue nacionalizado ante la incapacidad de responder a sus ahorradores y por el riesgo de quiebra.

Cuando la retirada de fondos afecta a todo el sistema monetario nacional, los gobiernos suelen tomar la decisión de bloquearlos e impedir la retirada de los mismos. Básicamente, por dos razones, por un lado porque la propia retirada de fondos agrava la situación de liquidez de los bancos y confirma los temores de los depositarios. Estos quieren retirar sus fondos porque temen que el banco no tenga suficiente liquidez para, en un momento dado, devolverles el dinero, pero al retirar anticipadamente los fondos, eliminan toda la liquidez del banco y, con ello, confirman sus temores.

La otra razón para bloquear legalmente los depósitos por parte del gobierno, es evitar la huida de capital. De acuerdo con los medios de comunicación, una parte de la población griega pose cuentas en Suiza por un valor de 280.000 millones de euros, lo que representa 120% del PIB griego. En diciembre de 2001, el gobierno argentino restringió la libre disposición de dinero en efectivo de plazos fijos, cuentas corrientes y cajas de ahorros. El objetivo que se perseguía con estas restricciones era evitar la salida de dinero del sistema bancario y del país, intentando evitar así una ola de pánico bancario y el colapso del sistema. El periodista argentino Antonio Laje denominó a esta situación con la expresión de «el corralito», cuyo uso se extendió a toda la comunidad hispanohablante para describir las situaciones de pánico bancario y financiero.

En conjunto, este tipo de circunstancias se denominan pánicos financieros o bancarios. Pero, la cuestión que me gustaría tratar es qué relación existe entre estas situaciones de pánico financiero y los ataques de pánico o crisis de angustia. ¿Los pánicos financieros pueden asimilarse a crisis de angustia generalizados con idénticos síntomas fisiológicos pero generalizados? En las próximas entradas abordaremos está cuestión. Previa a la búsqueda de esta relación, era necesario presentar el pánico bancario y financiero. Y, este es el propósito de esta entrada.

Hasta luego y mucha suerte.

Publicado en Economía, Psicología | Comentarios desactivados en Ataque de pánico financiero